D’Évariste Galois (1811-1832), on sait peu de choses et le peu que l’on sait interpelle, est propice au regret. Ainsi, comme cela est rappelé au dos du livre:
«À quinze ans, [il] découvre les mathématiques; à dix-huit ans, il les révolutionne; à vingt ans, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trente Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l’amour et la mort à l’aube, sur le pré. C’est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour des passions frénétiques, qui nous est ici racontée.»
Et pour cause: le héros de ce court mais dense récit (165 pages réunies en 20 chapitres, reflets de vingt années d’une vie bien mouvementée) était en lui-même un personnage romanesque, un archétype de la tragédie. De fait, il réunissait tous les ingrédients d’une histoire prenante. Il n’est donc pas étonnant d’être véritablement pris, attiré, fasciné par ce tourbillon qui naît, disparaît presque aussi vite qu’il est apparu, non sans avoir laissé une trace unique. Car, s’il est devenu un mythe, celui du génie trop tôt foudroyé en la personne d’un élégant jeune homme, il est aussi un des grands savants de l’époque moderne dont la pensée n’est paraît-il pas encore épuisée.
Choisir un «bon» personnage ne fait pas pour autant un bon roman. Ce serait un peu court pour rendre compte du talent propre à l’auteur, le jeune François-Henri Désérable, à peine quelques années de plus que son héros et déjà, comme lui, du talent, du travail, mais à sa différence, de la reconnaissance et un succès précoce. Déjà remarqué et publié par Gallimard en 2013 pour un ouvrage sur les derniers jours des grandes figures révolutionnaires (Tu montreras ma tête au peuple), il a désormais atteint l’un de ses rêves les plus ardents: devenir écrivain. L’échec semble certes avoir été un court temps au rendez-vous avec un manuscrit péniblement écrit lors de ses années de faculté et refusé par les éditeurs (donc encore dans les tiroirs), mais, force est de constater, là aussi, la fulgurance d’une trajectoire avec son lot d’interrogations… et sans doute de culpabilité.
Car si Évariste est un roman habilement mené grâce à la tension dramatique reposant sur diverses sources de suspense comme le possible complot dont Galois aurait été victime ou encore la mystérieuse «Mademoiselle» à laquelle le récit est adressé, c’est aussi, comme tout bon roman, un essai introspectif à résonance politique. À travers la figure du brillant rebelle, le narrateur-auteur questionne en effet l’origine du génie. Hasard ou nécessité? Sous quels auspices naît-on exactement? Une esquisse de réponse est proposée, à la fois rassurante et terrifiante, lors de la scène de conception du héros:
«Le Vieux [désignation de Dieu], là-haut, esquisse un sourire: Lui seul sait que de cette étreinte fugace, de ce rapide va-et-vient dans le lit à baldaquin d’une maison bourgeoise aux fenêtres ornées de glycine, naîtra bientôt le deuxième enfant de la famille Galois. On le prénommera Évariste, du grec áristos –"le meilleur". Tout est déjà écrit»
Et pourtant, non, tout n’est pas écrit. La preuve: on en fait bien des romans, depuis longtemps et encore pendant longtemps, qui s’efforcent de savoir, de dire quoi, de la vie, du génie… et de la mort.
Car une autre question, métaphysique, philosophique, qui innerve le propos concerne la malédiction qui serait propre au génie. Comme s’il fallait en quelque sorte le «payer». D’abord, par une certaine marginalité professionnelle et sociale, ce qui fut le cas d’Évariste Galois car entre ses écrits «perdus», cachés, incompris, minimisés, il eut tôt maille à partir avec l’Académie (laquelle conserve aujourd’hui avec moult précautions et grande fierté lesdits écrits, n’étant pas à un paradoxe près). Lucide et amer, il ne cacha pas sa blessure dans la préface de ses travaux, poignante de rage et de désarroi:
«On n’y voit pas […], en caractères trois fois gros comme le texte, un hommage respectueux à quelque haute position dans les sciences, à un savant protecteur, chose pourtant indispensable (j’allais dire inévitable) pour quiconque à vingt ans veut écrire. Je ne dis à personne que je doive à ses conseils ou à ses encouragements tout ce qu’il y a de bon dans mon ouvrage. Je ne le dis pas: car ce serait mentir. Si j’avais à adresser quelque chose aux grands de ce monde ou aux grands de la science (et au temps qui court la distinction est imperceptible entre ces deux classes de personnes), je jure que ce ne serait point des remerciements.»
La marginalité fut aussi politique car Évariste Galois fut, on le sait moins et c’est pourtant essentiel dans la compréhension de sa personnalité, totale, entière, absolue, un fervent républicain. Il paya –puisque payer il faut, semble-t-il, surtout dans notre culture judéo-chrétienne. Il paya cher, d’ailleurs, cet engagement qui n’allait pas de soi à une époque où la royauté se rêvait encore pourquoi pas divine et, à défaut, constitutionnelle. D’où un séjour en prison, à Sainte-Pélagie, dans des conditions des plus délétères, des conditions à même de révolter un peu plus un esprit déjà bien échaudé. Et, pour finir, pour boucler la boucle du fatum, une amourette pas très claire suivie d’un duel pas très clair non plus, le tout se terminant mal, très mal, avec un génie laissé gisant dans un pré, retrouvé par hasard (encore lui…) par un paysan, transporté à l’hôpital Cochin pour agoniser quelques trop longues et impitoyables heures, puis jeté dans la fosse commune au cimetière Montparnasse. Juste le temps de dire à son frère, en larmes à son chevet: «Ne pleure pas. J’ai besoin de tout mon courage pour mourir à vingt ans.»
Le pathétique règne en maître. Si dette il y avait, on est certain qu’elle aura été plus qu’acquittée. On sent bien un vent de révolte, à son tour, du côté du narrateur-auteur qui ne se satisfait pas d’hypothèses, aimerait bien avoir des certitudes pour se rassurer visiblement lui-même. D’où, en filigrane, une écriture chargée de bien des «missions»: faire revivre, rendre justice, conjurer le sort et, pourquoi pas, offrir une seconde vie, une seconde chance, à Évariste à travers sa propre vie? Le parallèle est d’ailleurs explicitement établi entre eux deux: «[…] de même que l’écrivain pour qui une phrase n’est pas une phrase tant qu’elle n’est pas la phrase, pour qui le texte est corps et souffle, rythme et puissance, grâce et poésie, pèse chaque mot avant de le placer dans l’écrin de ses pages, s’incarne dans le verbe, est le Verbe en personne, le mathématicien qui dans une simple formule ne perçoit pas autre chose qu’une suite de nombres et de symboles obscurs, mystérieux, mais un moyen de se soustraire au monde pour mieux s’en emparer, d’échapper au réel pour mieux l’assujettir, ce mathématicien-là, mademoiselle, s’incarne dans le nombre comme l’écrivain dans le verbe, est le Nombre en personne.»
L’effet de miroir ne vire cependant en rien à la quête nombriliste. L’un des agréments de ce roman réside aussi sur une série de regards croisés: d’Évariste sur son temps, du narrateur-auteur sur ce dernier et sur l’époque contemporaine. On sent une véritable passion historique, politique, chez l’un et l’autre. Cela donne lieu à d’amples tableaux qui raniment aussi une histoire nationale (comme la révolution de Juillet) actuellement bien malmenée dans sa mémoire et ses idéaux. D’où un certain scepticisme, pour ne pas dire une véritable inquiétude, quant aux capacités de se révolter de nos jours, entre consumérisme et soulèvement voué à l’échec. Pas d’idéalisation d’hier, cependant. Pour s’en convaincre, on peut lire la description de Paris au petit matin, les faux-semblants réduits à néant avec une crudité absolument crue. Mais un contraste net et une réelle préoccupation pour nos lendemains à travers l’opposition entre les révolutions d’avant et l’attentisme actuel: «[…] un jour de juillet 89 que l’on célèbre aujourd’hui en ne foutant rien, avachi devant la télé à regarder la Patrouille de France mettre le feu au ciel.»«Allons-y dans Paris. Vous sentez comme ça bouge? Et vous sentez comme ça pue? […] Vous les voyez? Vous les reconnaissez? C’est le peuple, mademoiselle. Ébénistes, tanneurs, portefaix, porteurs d’eau, chiffonniers, gantiers, tailleurs, marchands de tabac, colporteurs, tisserands, ramoneurs, étudiants, ouvriers, arracheurs de dents, chaudronniers, imprimeurs, demi-soldes, journalistes, catins. Dans la rue, mademoiselle, l’arme au poing.»
Si la lecture de cet Évariste est intéressante, de même que plaisante, c’est enfin grâce au style déployé par l’auteur. L’influence des grands écrivains français est palpable, de Victor Hugo à Jean-Christophe Ruffin. Parfois, l’opulence, un petit côté «virtuose», gênent la progression dans le récit. On est résolument à l’opposé d’un Antoine Choplin et de son sens de l’épure. Beaucoup de phrases très longues, interrompues par des guillemets, même si cette tendance s’estompe au fil du texte. L’auteur semble d’ailleurs conscient de ce léger défaut car, avec un humour que l’on retrouve de-ci de-là, il renonce dans un passage à énumérer tous les convives d’un repas car les mets deviendraient, à force, froids.
Il n’hésite pas à employer un langage familier conforme à son époque, ce qui contribue une nouvelle fois à rendre le récit vivant, percutant. On pense notamment au passage sur le procès qu’Évariste dut subir, occasion d’une réflexion acide sur la Justice:
«Car le juge, lui, ne s’en laisse pas conter. Il se borne à appliquer le droit, et le droit est implacable, froid: il n’a que faire des grands discours, fussent-ils admirablement déclamés. Pour emporter sa conviction, il faut se montrer vétilleux, tatillon, trouver la brèche juridique et s’y engouffrer, traquer le vice de procédure, exhumer tel précédent jurisprudentiel, invoquer tel alinéa de tel article de tel code auquel personne n’avait songé –enculer les mouches si vous voulez. Évariste eut la chance, ce jour-là, d’avoir un avocat qui sut les enculer (avec leur consentement –on restait dans la légalité).»
Nombre de formules sont bien senties, pas recherchées pour elles-mêmes, et incitent à tourner les pages sans tenir compte de l’heure déjà avancée dans la nuit. Comme, par exemple, la fin du premier chapitre, contant la rencontre des parents d’Évariste: «En 1808, il a trente-trois ans, il est temps qu’il se trouve une femme. Elle en a vingt, il lui faut un mari. Il traverse la rue, son cœur bat: la possibilité d’Évariste surgit.» La poésie n’est pas loin non plus, avec des images aussi suggestives à la lecture qu’à son doux souvenir. La rencontre avec Stéphanie, être fugacement aimé et probable cause du duel, en atteste: «Vous allez vers elle d’un pas nonchalant, l’ombre d’un dandy se dessine sur l’herbe, et sur le drap une autre ombre, gracile, se penche délicatement, ramasse une brindille qui fera office de signet, la pose entre les pages du livre qu’elle referme doucement.»
On a donc hâte de se plonger dans un nouvel opus de François-Henri Désérable qui, paraît-il, s’attelle à la tâche, et, pourquoi pas dans une adaptation du présent ouvrage au cinéma. Laquelle est évoquée de façon à peine subliminale: «Ce film que personne n’a encore tourné, il m’arrive parfois d’en rêver, d’en voir quelques scènes mémorables dans une avant-première onirique, en pur esprit […]»; laquelle serait parfaite avec, on peut à son tour rêver, Pierre Niney dans le rôle du jeune prodige habité par un génie dont le mystère, il faut le dire, reste, au terme de ces lignes, entier.http://www.slate.fr/story/100909/francois-henri-deserable-evariste-galois-genie-post-mortem
神童・狂気・天才
再生核研究所声明347(2017.1.17) 真実を語って処刑された者
まず歴史的な事実を挙げたい。Pythagoras、紀元前582年 - 紀元前496年)は、ピタゴラスの定理などで知られる、古代ギリシアの数学者、哲学者。彼の数学や輪廻転生についての思想はプラトンにも大きな影響を与えた。「サモスの賢人」、「クロトンの哲学者」とも呼ばれた(ウィキペディア)。辺の長さ1の正方形の対角線の長さが ル-ト2であることがピタゴラスの定理から導かれることを知っていたが、それが整数の比で表せないこと(無理数であること)を発見した弟子Hippasusを 無理数の世界観が受け入れられないとして、その事実を隠したばかりか、その事実を封じるために弟子を殺してしまったという。
また、ジョルダーノ・ブルーノ(Giordano Bruno, 1548年 - 1600年2月17日)は、イタリア出身の哲学者、ドミニコ会の修道士。それまで有限と考えられていた宇宙が無限であると主張し、コペルニクスの地動説を擁護した。異端であるとの判決を受けても決して自説を撤回しなかったため、火刑に処せられた。思想の自由に殉じた殉教者とみなされることもある。彼の死を前例に考え、轍を踏まないようにガリレオ・ガリレイは自説を撤回したとも言われる(ウィキペディア)。
さらに、新しい幾何学の発見で冷遇された歴史的な事件が想起される:
非ユークリッド幾何学の成立
ニコライ・イワノビッチ・ロバチェフスキーは「幾何学の新原理並びに平行線の完全な理論」(1829年)において、「虚幾何学」と名付けられた幾何学を構成して見せた。これは、鋭角仮定を含む幾何学であった。
ボーヤイ・ヤーノシュは父・ボーヤイ・ファルカシュの研究を引き継いで、1832年、「空間論」を出版した。「空間論」では、平行線公準を仮定した幾何学(Σ)、および平行線公準の否定を仮定した幾何学(S)を論じた。更に、1835年「ユークリッド第 11 公準を証明または反駁することの不可能性の証明」において、Σ と S のどちらが現実に成立するかは、如何なる論理的推論によっても決定されないと証明した(ウィキペディア)。
知っていて、科学的な真実は人間が否定できない事実として、刑を逃れるために妥協したガリレオ、世情を騒がせたくない、自分の心をそれ故に乱したくない として、非ユークリッド幾何学について 相当な研究を進めていたのに 生前中に公表をしなかった数学界の巨人 ガウスの処世を心に留めたい。
ピタゴラス派の対応、宗教裁判における処刑、それらは、真実よりも権威や囚われた考えに固執していたとして、誠に残念な在り様であると言える。非ユークリッド幾何学の出現に対する風潮についても2000年間の定説を覆す事件だったので、容易には理解されず、真摯に新しい考えの検討すらしなかったように見える。
真実を、真理を求めるべき、数学者、研究者、宗教家のこのような態度は相当根本的におかしいと言わざるを得ない。実際、人生の意義は帰するところ、真智への愛にあるのではないだろうか。本当のこと、世の中のことを知りたいという愛である。顕著な在り様が研究者や求道者、芸術家達ではないだろうか。そのような人たちの過ちを省みて自戒したい: 具体的には、
1) 新しい事実、現象、考え、それらは尊重されるべきこと。多様性の尊重。
2) 従来の考えや伝統に拘らない、いろいろな考え、見方があると柔軟に考える。
3) もちろん、自分たちの説に拘ったりして、新しい考え方を排除する態度は恥ずべきことである。どんどん新しい世界を拓いていくのが人生の基本的な在り様であると心得る。
4) もちろん、自分たちの流派や組織の利益を考えて新規な考えや理論を冷遇するのは真智を愛する人間の恥である。
5) 巨人、ニュートンとライプニッツの微積分の発見の先取争いに見られるような過度の競争意識や自己主張は、浅はかな人物に当たるとみなされる。真智への愛に帰するべきである。
数学や科学などは 明確に直接個々の人間にはよらず、事実として、人間を離れて存在している。従って無理数も非ユークリッド幾何学も、地球が動いている事も、人間に無関係で そうである事実は変わらない。その意味で、多数決や権威で結果を決めようとしてはならず、どれが真実であるかの観点が決定的に大事である。誰かではなく、真実はどうか、事実はどうかと真摯に、真理を追求していきたい。
人間が、人間として生きる究極のことは、真智への愛、真実を知りたい、世の中を知りたい、神の意思を知りたいということであると考える。 このような観点で、上記世界史の事件は、人類の恥として、このようなことを繰り返さないように自戒していきたい(再生核研究所声明 41(2010/06/10): 世界史、大義、評価、神、最後の審判)。
以 上
再生核研究所声明343(2017.1.10)オイラーとアインシュタイン
世界史に大きな影響を与えた人物と業績について
再生核研究所声明314(2016.08.08) 世界観を大きく変えた、ニュートンとダーウィンについて
再生核研究所声明315(2016.08.08) 世界観を大きく変えた、ユークリッドと幾何学
再生核研究所声明339(2016.12.26)インドの偉大な文化遺産、ゼロ及び算術の発見と仏教
で 触れてきたが、興味深いとして 続けて欲しいとの希望が寄せられた。そこで、ここでは、数学界と物理学界の巨人 オイラーとアインシュタインについて触れたい。
オイラーが膨大な基本的な業績を残され、まるでモーツァルトのように 次から次へと数学を発展させたのは驚嘆すべきことであるが、ここでは典型的で、顕著な結果であるいわゆるオイラーの公式 e^{\pi i} = -1 を挙げたい。これについては相当深く纏められた記録があるので参照して欲しい(
)。この公式は最も基本的な数、-1,\pi, e,i の簡潔な関係を確立しており、複素解析や数学そのものの骨格の中枢の関係を与えているので、世界史への甚大なる影響は歴然である ― オイラーの公式 (e ^{ix} = cos x + isin x) を一般化として紹介できます。 そのとき、数と角の大きさの単位の関係で、神は角度を数で測っていることに気付く。左辺の x は数で、右辺の x は角度を表している。それらが矛盾なく意味を持つためには角は、角の 単位は数の単位でなければならない。これは角の単位を 60 進法や 10 進法などと勝手に決められないことを述べている。ラジアンなどの用語は不要であることが分かる。これが神様方式による角の単位です。角の単位が数ですから、そして、数とは複素数ですから、複素数 の三角関数が考えられます。cos i も明確な意味を持ちます。このとき、たとえば、純虚数の 角の余弦関数が電線をぶらりとたらした時に描かれる、けんすい線として、実際に物理的に 意味のある美しい関数を表現します。そこで、複素関数として意味のある雄大な複素解析学 の世界が広がることになる。そしてそれらは、数学そのものの基本的な世界を構成すること になる。自然の背後には、神の設計図と神の意思が隠されていますから、神様の気持ちを理解し、 また神に近付くためにも、数学の研究は避けられないとなると思います。数学は神学そのものであると私は考える。オイラーの公式の魅力は千年や万年考えても飽きることはなく、数学は美しいとつぶやき続けられる。― 特にオイラーの公式は、言わば神秘的な数、虚数i、―1, e、\pi などの明確な意味を与えた意義は 凄いこととであると驚嘆させられる。
次に アインシュタインであるが、いわゆる相対性理論として、物理学界の最高峰に存在するが、アインシュタインの公式 E=mc^2 は素人でもびっくりする 簡潔で深い結果である。何と物質はエネルギーと等式で結ばれるという。このような公式の発見は人類の名誉に関わる基本的な結果と考えられる。アインシュタインが、時間、空間、物質、エネルギー、光速の基本的な関係を確立し、現代物理学の基礎を確立している。
ところで、上記巨人に共通する面白い話題が存在する。 オイラーがゼロ除算を記録に残し 1/0=\infty と記録し、広く間違いとして指摘されている。 他方、 アインシュタインは次のように述べている:
Blackholes are where God divided by zero. I don't believe in mathematics.
George Gamow (1904-1968) Russian-born American nuclear physicist and cosmologist remarked that "it is well known to students of high school algebra" that division by zero is not valid; and Einstein admitted it as {\bf the biggest blunder of his life} (
Gamow, G., My World Line (Viking, New York). p 44, 1970).
今でも、この先を、特に特殊相対性理論との関係で 0/0=1 であると頑強に主張したり、想像上の数と考えたり、ゼロ除算についていろいろな説が存在して、混乱が続いている。
しかしながら、ゼロ除算については、決定的な結果を得た と公表している。すなわち、分数、割り算は自然に一意に拡張されて、 1/0=0/0=z/0=0 である。無限遠点は 実はゼロで表される:
The division by zero is uniquely and reasonably determined as 1/0=0/0=z/0=0 in the natural extensions of fractions. We have to change our basic ideas for our space and world:
Division by Zero z/0 = 0 in Euclidean Spaces
Hiroshi Michiwaki, Hiroshi Okumura and Saburou Saitoh
International Journal of Mathematics and Computation Vol. 28(2017); Issue 1, 2017), 1-16.
http://www.scirp.org/journal/alamt http://dx.doi.org/10.4236/alamt.2016.62007
http://www.ijapm.org/show-63-504-1.html
http://www.diogenes.bg/ijam/contents/2014-27-2/9/9.pdf
http://www.ijapm.org/show-63-504-1.html
http://www.diogenes.bg/ijam/contents/2014-27-2/9/9.pdf
Announcement 326: The division by zero z/0=0/0=0 - its impact to human beings through education and research
以 上
再生核研究所声明312(2016.07.14) ゼロ除算による 平成の数学改革を提案する
アリストテレス以来、あるいは西暦628年インドにおけるゼロの記録と、算術の確立以来、またアインシュタインの人生最大の懸案の問題とされてきた、ゼロで割る問題 ゼロ除算は、本質的に新しい局面を迎え、数学における基礎的な部分の欠落が明瞭になってきた。ここ70年を越えても教科書や学術書における数学の基礎的な部分の変更は かつて無かった事である。
そこで、最近の成果を基に現状における学術書、教科書の変更すべき大勢を外観して置きたい。特に、大学学部までの初等数学において、日本人の寄与は皆無であると言えるから、日本人が数学の基礎に貢献できる稀なる好機にもなるので、数学者、教育者など関係者の注意を換気したい。― この文脈では稀なる日本人数学者 関孝和の業績が世界の数学に活かせなかったことは 誠に残念に思われる。
先ず、数学の基礎である四則演算において ゼロでは割れない との世の定説を改め、自然に拡張された分数、割り算で、いつでも四則演算は例外なく、可能であるとする。山田体の導入。その際、小学生から割り算や分数の定義を除算の意味で 繰り返し減法(道脇方式)で定義し、ゼロ除算は自明であるとし 計算機が割り算を行うような算法で 計算方法も指導する。― この方法は割り算の簡明な算法として児童に歓迎されるだろう。
反比例の法則や関数y=1/xの出現の際には、その原点での値はゼロであると 定義する。その広範な応用は 学習過程の進展に従って どんどん触れて行くこととする。
いわゆるユークリッド幾何学の学習においては、立体射影の概念に早期に触れ、ゼロ除算が拓いた新しい空間像を指導する。無限、無限の彼方の概念、平行線の概念、勾配の概念を変える必要がある。どのように、如何に、カリキュラムに取り組むかは、もちろん、慎重な検討が必要で、数学界、教育界などの関係者による国家的取り組み、協議が必要である。重要項目は、直角座標系で y軸の勾配はゼロであること。真無限における破壊現象、接線などの新しい性質、解析幾何学との美しい関係と調和。すべての直線が原点を代数的に通り、平行な2直線は原点で代数的に交わっていること。行列式と破壊現象の美しい関係など。
大学レベルになれば、微積分、線形代数、微分方程式、複素解析をゼロ除算の成果で修正、補充して行く。複素解析学におけるローラン展開の学習以前でも形式的なローラン展開(負べき項を含む展開)の中心の値をゼロ除算で定義し、広範な応用を展開する。特に微分係数が正や負の無限大の時、微分係数をゼロと修正することによって、微分法の多くの公式や定理の表現が簡素化され、教科書の結構な記述の変更が要求される。媒介変数を含む多くの関数族は、ゼロ除算 算法で統一的な視点が与えられる。多くの公式の記述が簡単になり、修正される。
複素解析学においては 無限遠点はゼロで表現されると、コペルニクス的変更(無限とされていたのが実はゼロだった)を行い、極の概念を次のように変更する。極、特異点の定義は そのままであるが、それらの点の近傍で、限りなく無限の値に近づく値を位数まで込めて取るが、特異点では、ゼロ除算に言う、有限確定値をとるとする。その有限確定値のいろいろ幾何学な意味を学ぶ。古典的な鏡像の定説;原点の 原点を中心とする円の鏡像は無限遠点であるは、誤りであり、修正し、ゼロであると いろいろな根拠によって説明する。これら、無限遠点の考えの修正は、ユークリッド以来、我々の空間に対する認識の世界史上に置ける大きな変更であり、数学を越えた世界観の変更を意味している。― この文脈では天動説が地動説に変わった歴史上の事件が想起される。
ゼロ除算は 物理学を始め、広く自然科学や計算機科学への大きな影響が期待される。しかしながら、ゼロ除算の研究成果を教科書、学術書に遅滞なく取り入れていくことは、真智への愛、真理の追究の表現であり、四則演算が自由にできないとなれば、人類の名誉にも関わることである。ゼロ除算の発見は 日本の世界に置ける顕著な貢献として世界史に記録されるだろう。研究と活用の推進を 大きな夢を懐きながら 要請したい。
以 上
追記:
(2016) Matrices and Division by Zero z/0 = 0. Advances in Linear Algebra & Matrix Theory, 6, 51-58.
http://www.diogenes.bg/ijam/contents/2014-27-2/9/9.pdf DOI:10.12732/ijam.v27i2.9.
再生核研究所声明316(2016.08.19) ゼロ除算における誤解
(2016年8月16日夜,風呂で、ゼロ除算の理解の遅れについて 理由を纏める考えが独りでに湧いた。)
6歳の道脇愛羽さんたち親娘が3週間くらいで ゼロ除算は自明であるとの理解を示したのに、近い人や指導的な数学者たちが1年や2年を経過してもスッキリ理解できない状況は 世にも稀なる事件であると考えられる。ゼロ除算の理解を進めるために その原因について、掘り下げて纏めて置きたい。
まず、結果を聞いて、とても信じられないと発想する人は極めて多い。割り算の意味を自然に拡張すると1/0=0/0=z/0 となる、関数y=1/xの原点における値がゼロであると結果を表現するのであるが、これらは信じられない、このような結果はダメだと始めから拒否する理由である。
先ずは、ゼロでは割れない、割ったことがない、は全ての人の経験で、ゼロの記録Brahmagupta(598– 668?) 以来の定説である。しかも、ゼロ除算について天才、オイラーの1/0を無限大とする間違いや、不可能性についてはライプニッツ、ハルナックなどの言明があり、厳格な近代数学において確立した定説である。さらに、ゼロ除算についてはアインシュタインが最も深く受け止めていたと言える:(George Gamow (1904-1968) Russian-born American nuclear physicist and cosmologist remarked that "it is well known to students of high school algebra" that division by zero is not valid; and Einstein admitted it as {\bf the biggest blunder of his life} :Gamow, G., My World Line (Viking, New York). p 44, 1970.)。
一様に思われるのは、割り算は掛け算の逆であり、直ぐに不可能性が証明されてしまうことである。ところが、上記道脇親娘は 割り算と掛け算は別であり、割り算は、等分の考えから、掛け算ではなく、引き算の繰り返し、除算で定義されるという、考えで、このような発想から良き理解に達したと言える。
ゼロで割ったためしがないので、ゼロ除算は興味も、関心もないと言明される人も多い。
また、割り算の(分数の)拡張として得られた。この意味は結構難しく、何と、1/0=0/0=z/0 の正確な意味は分からないというのが 真実である。論文ではこの辺の記述は大事なので、注意して書いているが 真面目に論文を読む者は多いとは言えないないから、とんでもない誤解をして、矛盾だと言ってきている。1/0=0/0=z/0 らが、普通の分数のように掛け算に結びつけると矛盾は直ぐに得られてしまう。したがって、定義された経緯、意味を正確に理解するのが 大事である。数学では、定義をしっかりさせる事は基本である。― ゼロ除算について、情熱をかけて研究している者で、ゼロ除算の定義をしっかりさせないで混乱している者が多い。
次に関数y=1/xの原点における値がゼロである は 実は定義であるが、それについて、面白い見解は世に多い。アリストテレス(Aristotelēs、前384年 - 前322年3月7日)の世界観の強い影響である。ゼロ除算の歴史を詳しく調べている研究者の意見では、ゼロ除算を初めて考えたのはアリストテレスで真空、ゼロの比を考え、それは考えられないとしているという。ゼロ除算の不可能性を述べ、アリストテレスは 真空、ゼロと無限の存在を嫌い、物理的な世界は連続であると考えたという。西欧では アリストテレスの影響は大きく、聖書にも反映し、ゼロ除算ばかりではなく、ゼロ自身も受け入れるのに1000年以上もかかったという、歴史解説書がある。ゼロ除算について、始めから国際的に議論しているが、ゼロ除算について異様な様子の背景にはこのようなところにあると考えられる。関数y=1/xの原点における値が無限に行くと考えるのは自然であるが、それがx=0で突然ゼロであるという、強力な不連続性が、感覚的に受け入れられない状況である。解析学における基本概念は 極限の概念であり、連続性の概念である。ゼロ除算は新規な現象であり、なかなか受け入れられない。
ゼロ除算について初期から交流、意見を交わしてきた20年来の友人との交流から、極めて基本的な誤解がある事が、2年半を越えて判明した。勿論、繰り返して述べてきたことである。ゼロ除算の運用、応用についての注意である。
具体例で注意したい。例えば簡単な関数 y=x/(x -1) において x=1 の値は 形式的にそれを代入して 1/0=0 と考えがちであるが、そのような考えは良くなく、y = 1 + 1/(x -1) からx=1 の値は1であると考える。関数にゼロ除算を適用するときは注意が必要で、ゼロ除算算法に従う必要があるということである。分子がゼロでなくて、分母がゼロである場合でも意味のある広い世界が現れてきた。現在、ゼロ除算算法は広い分野で意味のある算法を提起しているが、詳しい解説はここでは述べないことにしたい。注意だけを指摘して置きたい。
ゼロ除算は アリストテレス以来、あるいは西暦628年インドにおけるゼロの記録と、算術の確立以来、またアインシュタインの人生最大の懸案の問題とされてきた、ゼロで割る問題 ゼロ除算は、本質的に新しい局面を迎え、数学における基礎的な部分の欠落が明瞭になってきた。ここ70年を越えても教科書や学術書における数学の基礎的な部分の変更は かつて無かった事である。と述べ、大きな数学の改革を提案している:
再生核研究所声明312(2016.07.14) ゼロ除算による 平成の数学改革を提案する
以 上
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